L’être humain, tout comme les animaux, a la capacité de jeûner en puisant dans ses réserves pour alimenter les cellules de son organisme.
Dès que l’apport extérieur de nourriture cesse, le corps enclenche automatiquement un programme « d’autorestauration ».
Le jeûne ou la mono-diète accorde des « vacances » au métabolisme, au foie, aux organes digestifs et au système neurovégétatif. Il s’en suit un grand nettoyage, une remise à neuf métabolique et une réinitialisation des biorythmes, un renouvellement des forces et une harmonisation de l’humeur.
La capacité de jeûner répond à la nécessité de s’adapter aux conditions climatiques de notre planète et on retrouve le jeûne dans toutes les religions où il a une fonction de purification du corps et de l’esprit.
D’ailleurs dès l’Antiquité, des médecins associaient le jeûne au traitement de certaines maladies et de nos jours, la pratique est remise sur le devant de la scène et de plus en plus d’études se penchent sur le sujet pour évaluer son efficacité.
En situation de jeûne ou de mono-diète, le métabolisme enclenche le programme d’alimentation intérieure. Les matières premières sont prélevées dans nos réserves. L’appareil digestif est mis au repos. La chaleur produite par le travail digestif diminue.
Les effets physiques majeurs du jeûne sont la suppression de l’apport de glucose, une baisse du taux d’insuline et de sucre sanguin, une mobilisation de la graisse au niveau du sang, du foie et du tissus adipeux, une élimination des toxines de l’organisme, une mise au repos du tube digestif, une normalisation de la flore intestinale, une suppression de l’apport antigènes, une immunomodulation (modification des réactions immunitaires), une diminution des phénomènes inflammatoires, un drainage et une élimination de l’excès de sel et d’eau, une utilisation protéique (intra et extra-cellulaire), un désencombrement cellulaire (autolyse), une modification neurovégétative et hormonale, un renforcement de la sérotonine, la sécrétion de B.D.N.F (la Brain-Derived Neurotrophic Factor est une protéine), une amélioration du flux sanguin, une perte de l’envie de fumer, l’interruption des schémas comportementaux.
En bref, le jeûne amène le corps à un auto-nettoyage.
Attention tous ces bienfaits ne sont valables que si le jeûne ou la mono-diète est mené de façon volontaire, en toute disponibilité et pratiqué à l’abri du stress.